Le Laboratoire d’Analyses Criminalistiques en 2019, c’est :

• 51 missions confiées à notre Expert représentant 72 actions.
• 34 jours, délai moyen de rendu du rapport.
• 13 citations devant Cour d’assises.
• 3 formations techniques.
• Diverses interventions devant les acteurs du procès pénal.

Mais aussi

• La création d’une modélisation 3D d’un nouveau type (CRIME 3.0) avec 10 réalisations au profit des magistrats.
• L’arrivée d’un Technicien Supérieur en Morpho.

Soucieux de démontrer que nous réalisons nos analyses en suivant une véritable méthode, nous nous sommes préparés durant toute cette année pour être audités, dans le cadre de la norme ISO/IEC 17020:2012, en mars 2020 par le COFRAC.

Le vendredi 29 Novembre 2019 nous avons organisé une formation au profit des magistrats de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence. Son but était de présenter une nouvelle évolution de modélisation 3D.

Utilisée au laboratoire depuis début 2019 (une quinzaine de réalisations en France), elle est basée sur l’emploi de clichés photographiques.
La présentation de la technique de modélisation 3D ainsi que de son application en Morphoanalyse de traces de sang a permis aux magistrats de comprendre l’intérêt d’un tel outil dans le monde de l’expertise. L’après-midi, lors de travaux pratiques, tous ont pu se déplacer dans les scènes de crime modélisées et également tester l’immersion en Réalité Virtuelle, l’une des finalités de la modélisation 3D.

Le 16 août 2019, cela fera 20 ans que j’ai découvert la discipline de Morphoanalyse de traces de sang.

Si cela ne me rajeunit pas, cela me permet de voir toutes les avancées qui ont été menées.

De discipline balbutiante, elle est aujourd’hui connue et même reconnue par les magistrats.

Depuis quelques années les sciences dures ont investi le domaine pour en expliquer les grands principes et permettre une assise plus rigoureuse.

L’accréditation que je réussisait en 2014 et que je renouvelle cette année permet d’assurer à nos donneurs d’ordre que le travail effectué suit une méthodologie réelle.

Cet anniversaire me conduit à me retourner pour regarder le chemin parcouru et de constater que la Morphoanalyse des traces de sang doit toujours progresser.

L’expression « réalité virtuelle » (ou multimédia immersif ou réalité simulée par ordinateur) renvoie à une technologie informatique qui simule la présence physique d’un utilisateur dans un environnement artificiellement généré par des logiciels.

Elle crée un environnement réel ou imaginaire dans lequel l’utilisateur peut interagir. Il peut ainsi explorer un environnement, manipuler des objets ou effectuer une série d’actions dans un monde virtuel.

La finalité de la réalité virtuelle est de mener une activité sensori-motrice et cognitive dans un monde créé numériquement, qui peut être « imaginaire, symbolique ou une simulation de certains aspects du monde réel » (extrait du Traité de la réalité virtuelle, P. Fuchs)

La réalité virtuelle est à ne pas confondre avec la réalité augmentée qui ajoute des éléments virtuels dans un environnement réel alors que la réalité virtuelle créé virtuellement un environnement réel ou imaginaire.

J’ai la grande fierté de vous annoncer la sortie de mon livre, aux Presses polytechniques et universitaires romandes. L’ouvrage liste les outils, les informations et les méthodes pour accomplir une morphoanalyse en toute objectivité. Un atlas et une clef d’identifications sont mêmes présentés.